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Avoir un but trace la voie.

En mai 2019, le COMITÉ FRANCESCO MARINO DI TEANA a participé au projet de création d’une œuvre d’art monumentale à la pointe aval de L’île Seguin à Boulogne-Billancourt lancé par Le Département Des Hauts-De-Seine en proposant une sculpture de 20 mètres de hauteur de l’artiste qu’il représente. Cet incontournable sculpteur italo-argentin de la seconde moitié du XXe siècle étant un des artistes ayant le plus contribué à la réalisation de Commandes Publiques de sculptures monumentales en France entre les années 1970 et les années 1990, notamment dans le cadre du 1%, cette candidature paraissait en effet une évidence. Les théories de MARINO DI TEANA et ses Sculptures-Architectures, pensées dans une conception globale esthétique et monumentale de l’architecture et de l’espace urbain, répondaient parfaitement à des projets culturels de ce type, ce qui explique qu’une cinquantaine de sculptures, dont cinq dans la ville de Paris et une des plus grandes sculptures en CORTEN d’Europe, « La Liberté », inaugurée en 1990 à Fontenay-Sous-Bois (20 mètres de hauteur pour 110 tonnes d’acier), soient encore aujourd’hui réparties sur le territoire national.

Dans le cadre de ce projet d’œuvre monumentale pour l’Ile Seguin, Le Comité de l’artiste a donc proposé la réalisation d’une œuvre de 20 mètres de haut intitulée Égalité (Hommage à Lao Tseu), en écho à la sculpture Liberté, première œuvre en acier d’une telle dimension à avoir été réalisée en France, installée par l’artiste à Fontenay-sous-Bois en 1990. 

La sculpture Lao Tseu, conçue par l’artiste au début des années 1970, porte en effet en elle les valeurs d’égalité et de tolérance nécessaire à un tel projet, non seulement par sa référence aux cultures multiples que représente l’artiste (France, Italie, Argentine) et à la philosophie orientale de LAO TSEU, mais également par sa forme. 

Liberté H.20m, 1990, Fontenay-sous-bois

Ses quatre piliers verticaux centraux créent une assise parfaite aux quatre flèches horizontales pointant vers différentes directions dans un esprit d’ouverture et de projection qui fait symboliquement écho à la statue de la Liberté d’Auguste BARTHOLDI (les flèches verticales rappelant le bras pointé vers le ciel de la statue, et les flèches horizontales le bras portant la tablette).

La forme simple et épurée de la sculpture évoque également à la fois la proue et l’ancre d’un bateau mettant en valeur l’architecture du site de l’Ile Seguin ainsi que son environnement aquatique en reflétant grâce à son matériau (l’acier Inoxydable) les mouvements de la Seine ou les illuminations de la salle de spectacle. Quant à la monumentalité et l’esthétisme de l’œuvre ils visent à faire de ce projet une véritable figure de proue de la vallée de la culture dont la forme, la localisation et la symbolique représenteraient à la fois l’artiste, son amour pour l’art sous tous ses aspects et notamment la musique évoquée par la forme en diapason de la sculpture, mais aussi la philosophie et la culture de tous horizons. 

Bien que ce soit la sculpture ETHER de l’artiste japonais Kohei Nawa qui ait finalement été retenue pour le projet définitif, la sculpture de Francesco Marino di Teana, retenue jusqu’à la dernière étape du concours, aura définitivement marqué les esprits.  

l'artiste
Né au cœur d’une famille de paysans, Francesco Marino di Teana fut tour à tour berger puis apprenti maçon en Italie (Teana), chef de chantier, architecte et étudiant des Beaux-Arts en Argentine (Buenos Aires) avant de s’installer à Paris en 1953. À la fois peintre, sculpteur, architecte, poète et philosophe, il devient un des plus importants sculpteurs de la seconde moitié du XXe siècle par ses théories sur la logique tri-unitaire et la sculpture architecturale. Représenté pendant plus de vingt ans par la mythique galerie Denise René et lauréat de prestigieux prix artistiques, il est reconnu par les plus grands créateurs et critiques d’art de son temps. Précurseur des Monumenta du Grand Palais grâce à ses Fontaines Monumentales (9m de haut pour 16m de long) réalisées en collaboration avec Saint-Gobain, il a réalisé plus de 40 sculptures monumentales réparties en France, dont la plus haute sculpture en acier d’Europe, la Liberté de 20m de haut (Fontenay-sous-Bois). Représentant de la Biennale de Venise de 1982 pour l’Argentine, son œuvre fait l’objet d’une grande rétrospective au Musée d’Art Moderne de Paris en 1975 et du Prix de l’Académie des Beaux-Arts en 2009.
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