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Pour Philippe Hiquily, l\u2019art ne doit pas seulement \u00eatre con\u00e7u comme une exp\u00e9rience esth\u00e9tique bas\u00e9e sur la simple contemplation mais se doit aussi d\u2019int\u00e9grer le spectateur dans la mise en sens de l\u2019\u0153uvre. Ses sculptures sont donc tr\u00e8s marqu\u00e9es par une dimension ludique et \u00e9rotique qui nous invite \u00e0 interagir avec elles. C\u2019est dans cette optique que l\u2019artiste r\u00e9alise entre 1981 et 1982 une sculpture de 6 m\u00e8tres de haut, la Marathonienne,<\/em><\/strong> int\u00e9gr\u00e9e \u00e0 un parcours de sculptures commandit\u00e9 par la ville de Vitry-sur-Seine (Ile-de-Fance). Install\u00e9e au c\u0153ur du Groupe Sportif Georges Gosnat, cette sculpture deviendra par la suite une figure iconique du travail monumental de Philippe Hiquily. La Marathonienne<\/em><\/strong>, c\u2019est une sportive de fond. Elle pousse son corps \u00e0 endurer la fatigue et l\u2019effort, pour mieux symboliser l\u2019ensemble des sportifs qui viennent chaque jour s\u2019entrainer dans cet espace collectif. Capt\u00e9e dans son envol elle est ici immortalis\u00e9e par l\u2019artiste dans un moment de gr\u00e2ce ultime o\u00f9 la force du mouvement arr\u00eat\u00e9 s\u2019est \u00e9panouie dans un \u00e9rotisme extr\u00eame. S\u2019offrant \u00e0 notre contemplation, c\u2019est une femme qui se r\u00e9v\u00e8le sous nos yeux \u00e0 la fois forte et indomptable, tout en d\u00e9voilant sa vuln\u00e9rabilit\u00e9 par cet instant vol\u00e9, cette intimit\u00e9 r\u00e9v\u00e9l\u00e9e.<\/p>\n\t\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t<\/div>\n\t\t\t\t\t<\/div>\n\t\t<\/div>\n\t\t\t\t